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 ALZO ♦ À croire que ton visage est un endroit qui a marqué ma vie.

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Albion Fergesson

Albion Fergesson


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MessageSujet: ALZO ♦ À croire que ton visage est un endroit qui a marqué ma vie.   ALZO ♦ À croire que ton visage est un endroit qui a marqué ma vie. Clock_10Lun 8 Fév - 19:19

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Ça m'apprendra. J'ai voulu faire comprendre à ma femme une bonne fois pour toutes que Lazlo Darlington n'était pas comme les autres lycéennes amoureuses de moi, qu'il fallait se méfier d'elle. Au final, rien que le fait d'avoir embrassé Lazlo sur la joue hier soir m'a troublé. Pauvre con. En plus, cette sotte avait mis une mini jupe hier. Je me sens comme un ado plein d'hormones, à fantasmer sur cette jeune fille en fleur. Eh, Albion, ce n'est plus de ton âge! Mais non, rien à faire. J'ai l'impression de rajeunir, tout d'un coup. Putain, mais putain, que m'arrive-t-il? Et comment en suis-je arrivé là? Geordin dormait paisiblement à côté de moi. Ses rêves la faisaient sourire. Je restai au lit un long moment. Un rayon de soleil s'était glissé entre les rideaux de la chambre. Je regardai la poussière tourbillonner dans le rayon. Geordin dut me secouer plusieurs fois afin d'arriver à me tirer de mon observation passionnante.
La douche ne m'aida pas vraiment à réfléchir plus que je ne l'avais déjà fait. Au contraire, les idées dans ma tête se bousculèrent encore plus, tout s'embrouilla. Je sortis de la douche plus confus que je ne l'étais avant d'y entrer. Il était temps que j'aille au lycée. Ça m'occuperait les mains et l'esprit.

Ce matin là, les tartines de confiture passèrent très difficilement dans mon œsophage, tant j'étais stressé par la journée à venir. Non seulement Lazlo allait me coller bien plus que d'habitude mais en plus j'avais deux heures de français avec sa classe aujourd'hui. Deux heures. En me regardant dans la glace ce matin, je me suis même trouvé brusquement vieux. Cela fait deux jours que je ne me suis pas rasé -en général, je ne m'endors qu'aux petites heures du matin, ce qui me fait réveiller toujours trop en retard- et il y a des choses sous mes yeux que je n'avais jamais vu sur mon visage auparavant. Des choses qui sont dues au manque de sommeil. Les cernes. Beuark. Quelle situation merdique. J'ai vingt-trois ans -bien qu'aujourd'hui j'ai l'air d'en avoir quarante- et cette nuit je n'ai pas dormi à cause d'une fille. Je me déprime moi-même. L'heure de partir arriva très vite, et je quittai à regret la chaleur du domicile Geordin m'embrassa puis partit également En mon for intérieur, je la maudissais. Si j'étais dans cette situation qu'on peut appeler critique, c'était entièrement sa faute. Bon, d'accord, pas vraiment sa faute, je veux dire, j'avais un peu "participé" à tout ça. Ce n'était pas Geordin qui m'avait forcé à me rapprocher de Lazlo. Cependant si je l'avais fais, c'était pour la faire rager. Et d'ailleurs, rien que de penser ça, je redeviens un ado. C'est des histoires d'ado, ce que je fais. Vous n'êtes pas d'accord?

Je n'étais même pas monté dans mon Audi que j'avais déjà prévu de brancher le chauffage. La température ce matin ne devait pas dépasser les zéros degrés. Hélas, contre toute attente, ma voiture flambante neuve et récemment emmenée chez le garagiste refusa tout bonnement de démarrer. Au début, je me montrai patient. Être prof m'avait appris ça. Malheureusement, la voiture ne se montra guère coopératrice. Après cinq tentatives, l'engin n'avait toujours pas démarré. Perdant patience, je me mis à taper sur le volant. Ce qui, entre nous, ne fut d'aucune utilité. Bien entendu. Je m'incitai au calme et attendis que la chanson à la radio (une chanson de Keane) finisse pour tenter à nouveau. Même bilan. Je m'extirpai de la voiture et ouvris le capot. N'y décelant rien de suspect, je le refermai et m'assis dessus. Quel autre choix s'offrait à moi, à part abandonner et aller au lycée à pied? Je n'étais pas bien loin, après tout. Et puis ici, je ne pouvais espérer recevoir d'aide de personne. Geordin était partie depuis bien longtemps. Tous mes autres voisins aussi. À part -une sueur froide coula le long de ma nuque-, à part Lazlo. Elle ne devait pas encore être partie. D'ailleurs, c'était bien elle que je voyais approcher, un grand sourire plaqué sur ses lèvres.


Dernière édition par Albion Fergesson le Dim 14 Fév - 15:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ALZO ♦ À croire que ton visage est un endroit qui a marqué ma vie.   ALZO ♦ À croire que ton visage est un endroit qui a marqué ma vie. Clock_10Sam 13 Fév - 21:30

ALZO ♦ À croire que ton visage est un endroit qui a marqué ma vie. 24ngx36

Le réveil avait sonné, mais de toute façon, je ne dormais pas. Fixant le plafond depuis maintenant deux heures. J'avais eu du mal à m'endormir la veille, mon cerveau étant en totale conversation avec lui-même. Trop d'évènements se bousculaient dans ma tête, c'était horrible. Des dizaines de scénarios vagabondaient dans mon esprit, tout aussi farfelus les uns des autres. Deux personnes étaient toujours en vedette: Moi, Lazlo Darlington et... Mr. Fergesson, Albion Fergesson. La cause de mes insomnies mais également la cause de mes soudains réveils, comme si j'avais ingurgité douze Red Bull. Fallen m'avait encore harcelé à propos de mes changements d'humeur. Qui était l'homme dans ma vie, pourquoi agissais-je ainsi. Elle m'énervait cette Falk, je ne voulais pas lui parler, je ne désirais plus parler à personne. Je perdais intérêt aux pratiques de cheerleading, les chorégraphies ne me suffisant plus comme drogue. Ma nouvelle drogue, c'était lui. Quelle conne quand même, vous ne trouvez pas ? Devenir complètement folle de son prof de français. Personne n'était au courant de cette idylle, même pas ma meilleure amie, même pas mes copines du cheerleading, même pas mon chien, même pas mon journal intime. Je ne l'avais dévoilé à personne, jugeant que nul n'était en position de comprendre. «... C'était Stereo Love de Edward Maya maintenant en troisième position cette semaine. Il est 07h03, une pensée pour tous les Bostonniens qui doivent partir travailler ! On poursuit cette semaine avec la dernière de Leighton Meester, Your Love's A Drug... » Voilà plus de trois minutes que j'ignore la voix de l'animateur de radio ainsi que les chansons qui jouent. Tournant la tête vers les chiffres digitaux, je remarque que j'ai du retard sur mon lever et qu'il serait temps d'y remédier. Encore fatiguée, la tête tournante, je réussis quand même à m'asseoir sur mon lit. Les cheveux en bataille, je suis bêtement vêtue d'un bas de pyjama en satin rose foncé avec des têtes d'Hello Kitty un peu partout ainsi que débardeur blanc en guise de haut. Il fait assez froid, ce qui me fait frissonner. Même en sachant que la température ne dépasserait pas 0 degrés Celcius, je suis assez stupide pour ne pas mettre quelque chose de plus chaud. Empoignant un gros gilet au logo de Franklin High School au passage, je l'enfile tout en me dirigeant à la cuisine. Comme à tous les matins, ma mère est en train de se préparer et mon père est assis au comptoir, tasse de café et journal devant lui. Je le salue de ma splendide voix du matin et il me rend mes salutations d'un hochement de tête et d'un simple sourire. Malgré que je n'aie pas faim comme à tous les matins, j'étais consciente que mon estomac allait gargouiller un peu plus tard, donc je me forcai à manger, glissant deux tranches de pain dans le grille-pain. En attendant que le tout soit enfin prêt, je me servis un verre de jus d'orange et avala deux comprimés de vitamine C. Mon père ayant déserté lorsque les rôties sortirent, je petit-déjeunai donc seule. Mon frère dormait encore, je n'avais même pas envie de le réveiller, qu'il arrive en retard, tiens !

Après avoir fini le tralala matinal: Douche, coiffure, maquillage, vêtements, dents... J'étais enfin prête à sortir de la résidence pour me diriger vers le lycée. Enfilant mon manteau, mes bottes et mon bonnet j'étais prête à affronter le froid. Tous les matins, je me rendais à l'école à pied. C'était bon pour la santé et ça me permettait de passer du temps seule, réfléchissant à ce qui me plaisait. Le seul problème était que ce matin là, une voiture visiblement en panne et un homme qui tentait désespérement de trouver où était le problème m'attendaient au coin de la rue. Sans vraiment réfléchir, un sourire se dessina sur mes lèvres et je m'approchai de cette silhouette. Ayant déjà réussi à deviner de qui il s'agissait, je m'approchai aisément. « Un problème, Albion ? » Un malin sourire se dessina sur mes lèvres pendant que mon coeur battait toujours à la chamade. Je tentai d'ignorer ce dernier. « Lazlo, je t'en prie, c'est Mr. Fergesson. » Un rire cristallin sortit de ma gorge « Nous ne sommes pourtant pas au lycée. Elle a quoi votre bagnole ? »
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