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 ALZO ♦ I'm not calling you a liar

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Lazlo Darlington
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MessageSujet: ALZO ♦ I'm not calling you a liar   ALZO ♦ I'm not calling you a liar Clock_10Dim 14 Fév - 23:30

Le bal de la St-Valentin. Quelle connerie quand même. Une panoplie de garçons avaient fait la queue pour pouvoir m'accompagner, mais j'avais décliné toutes leurs invitations. J'avais l'intention de voir qu'une seule personne et elle ne faisait même pas partie des élèves. Je n'avais même pas envie d'y aller à ce foutu bal. Mais bon, à y repenser: qu'est-ce qu'une fête organisée par l'école sans la capitaine de l'équipe de cheerleaders ? Rien, voilà. Surtout que je savais d'avance qu'Albion allait être là. M. Fergesson, avec le temps, j'avais appris à l'appeller par son prénom ce qui l'énervait au plus haut point et ce qui me faisait rire en échange.

C'est Fallen qui m'avait convaincue à la dernière minute. De venir à ce bal, quoi. J'étais tranquillement allongée sur mon lit, en pyjama et tout lorsqu'elle m'appella. Pour tout dire, j'étais très fâchée contre elle, de me forcer à bouger mes fesses de ce lit pour aller m'amuser. Mais après réflexion, comme j'ai dis plus haut, je décidai de faire quelque chose, d'aller me doucher, me coiffer, m'habiller etc.

Ce n'est qu'une demi-heure plus tard que je sortis de la douche. La fête était déjà commencée depuis cinq minutes, j'arriverai en retard, tant pis. Une heure plus tard, j'étais enfin prête. Sortant de la maison sans prévenir personne, je me rendai rapidement à l'arrêt afin de ne pas louper le bus qui arrivait dans quelques minutes. Je devais avoir manquer une bonne partie du bal mais heureusement, ce dernier terminait dans assez longtemps, j'aurai donc tout le temps dont j'avais besoin pour faire ce que je devais faire.

Le bruit des talons de mes escarpins rouge sang cliquettait sur le sol du hall vide. Tout le monde était au gymnase, ça va de soi. Mes cheveux frisés en bouclettes me retombaient sur les épaules, je portais une petite robe de la même couleur que mes chaussures, que j'avais acheté pour je ne sais plus pourquoi. Un coup de coeur sûrement, il faut dire qu'elle était magnifique. Elle s'attachait au cou laissant dévoiler une bonne partie de dos. Comme elle était assez courte, j'avais enfilé une paire de collants noir pour ne pas trop en dévoiler. Mes yeux étaient maquillés de mascara et de crayon noir, comme d'habitude mais l'ombre à paupières était ce qu'il y avait de plus radieux: un espèce de dégradé rouge/orange. Ce genre d'accoutrement n'était pas dans mes habitudes, mais changer un peu faisait du bien. Malgré que je faisais très St-Valentin, j'avais aussi l'air d'une danseuse de flamenco.

En arrivant devant le gymnase, les portes étaient déjà grandes ouvertes et on entendait la musique des kilomètres à la ronde. Quelques couples étaient près, s'embrassant, se câlinant... je les ignorai. J'entrai dans la grande pièce, quelques regards se retournèrent vers moi mais encore une fois, je fis mine de rien. Dès que j'aperçu Albion, mon coeur battit à la chamade, comme à chaque fois que je le voyait. La bande du cheerleading formèrent un troupeau autour de moi, me complimentant, racontant ce qui c'était passé durant mon abscence. Je ne les écoutaient pas, je ne les regardaient même pas. Un seul regard lancé à mon prof de français et il comprit. Me retournant vers les filles je lancai:

« Les filles ? Je dois aller aux toilettes je reviens. »

Je me dirigeai ainsi vers la classe de français, là où personne ne se trouvait. Albion ne devait plus tarder. Stressée comme jamais, j'attendis.
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Albion Fergesson

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MessageSujet: Re: ALZO ♦ I'm not calling you a liar   ALZO ♦ I'm not calling you a liar Clock_10Lun 15 Fév - 17:14

Geordin fait la gueule. Belle soirée en perspective! Mais je n'y peux rien, moi. Si le principal a décidé que je devais surveiller la soirée de la Saint Valentin, ce n'est absolument pas ma faute. Il est venu m'annoncer ça, hier soir. « Vous êtes le prof que les élèves apprécient le plus », qu'il m'a sorti. J'avais envie de lui dire « Ah, et vous croyez que ça l'intéresse ça, ma femme, que je sois apprécié? » mais comme j'avais envie de garder mon job, j'ai accepté l'offre du proviseur avec un grand sourire et je suis rentré chez moi. Quand je pense qu'elle m'a fait une scène. Pour une stupide soirée de la Saint Valentin. Je sais que Geordin accorde beaucoup d'importance à toutes ces fêtes, la Saint Valentin, la fête des pères, des mères et des grand-mères, mais enfin, quoi. Elle m'a dit que j'étais un mari indigne, que j'aurais du refuser pour lui faire plaisir. Pour l'emmener à cette stupide fête à l'hôtel Ritz-Carlton où tous les adultes seront tous tirés à quatre épingles et hypocrites. C'est le genre d'endroit où toutes les plus belles femmes de la ville se réunissent. Ces filles, elles passent leur temps à dire des horreurs sur les gens dans leur dos. Geordin, elle, adore ce genre de soirée. Tant mieux... Alors bon, d'un côté, j'en veux au proviseur de m'avoir imposé de rester surveiller au lycée parce que ça a entrainé une dispute avec ma femme, mais en même temps... ça m'a épargné une soirée d'ennui. Même si j'aurais préféré avoir une femme heureuse et souriante accrochée à mon bras.

La nouvelle est allée vite, n'empêche. J'ai appris hier soir à dix-huit heures que je devais assister au bal de Saint Valentin au gymnase du lycée et ce matin, tout le monde était au courant, allez savoir comment! J'ai été assez embarrassé quand une fille de première est venue me voir à la pause pour me demander si je voulais bien l'accompagner au bal ce soir. Le pire est qu'une dizaine d'autres filles me l'ont proposé. Mon Dieu. Tout ça m'a donné l'impression de revenir dix ans en arrière. Même si, à treize ans, les filles n'étaient pas vraiment intéressées par moi. J'étais trop créatif et introverti, pas assez grande gueule.

« Mon Dieu, vise ces gourdasses de lycéennes. Et ça glousse, et ça allume les petits copains des copines... », grogna Geordin alors que nous entrions dans le gymnase. J'étais bien décidé à l'ignorer. J'eus cependant envie de lui répliquer qu'elle était pareille à leur âge, oubliant au passage qu'elle n'avait pas eu une adolescence banale. À quinze ans, Geordin n'avait pas vraiment les moyens de payer l'entrée d'une bal au lycée. Il me fallait quand même avouer que Geordin n'avait pas tort. Partout, les filles avaient les joues rosies d'excitation. Elle ricanaient, hurlaient parfois. Elles étaient dans un état d'hystérie incroyable. « Mais... qui est-ce-que tu cherches comme ça depuis tout à l'heure? », finit par me demander Geordin alors que nous dansions un slow. Je me rendis alors compte que j'avais le cou tendu en direction d'un groupe de filles -celui des cheerleaders. Depuis une heure que nous étions arrivés, je guettais inconsciemment l'arrivée de Lazlo. Des tas d'élèves étaient venus me saluer, et Lazlo ne pouvait qu'être absente, puisqu'elle n'avait pas accouru auprès de moi. Quand il parut évident que Lazlo n'était pas là, il était près de vingt-deux heures. Perdant tout espoir, j'autorisai à Geordin d'aller danser avec le prof d'économie. Pour tout vous avouer, j'étais totalement démoralisé.

Mais à croire que Cupidon, cet enfoiré, m'entendit malgré l'estime que je ne lui porte absolument pas. Rayonnante, Lazlo franchit les portes du gymnase deux secondes après que j'eus abandonné Geordin à Mr. Mendelsohn. Lazlo fut assiégée par ses copines, mais elle trouva quand même l'occasion de me lancer un rapide coup d'œil. Je l'entendis annoncer à son amies qu'elle allait aux toilettes. J'imaginais sans peine qu'elle voulait que je l'y rejoigne. J'ignore pourquoi, mais cinq minutes après qu'elle eut disparu aux toilettes, je m'y dirigeai à mon tour. Quand j'entrai dans la pièce, Lazlo m'attendait. Elle était vraiment jolie, dans sa robe rouge. Et je savais que, dans sa tête, les commentaires fusaient sur mon costume gris signé Prada. Vu qu'elle ne semblait pas décidée à me parler mais plus à m'admirer, je me lançai. « Qu'est-ce-que tu veux? Ma femme m'attend, et un homme dans les toilettes des femmes, c'est très suspect tu sais. » Pourquoi diable m'étais-je montré si sec ?



Dernière édition par Albion Fergesson le Mar 16 Fév - 11:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ALZO ♦ I'm not calling you a liar   ALZO ♦ I'm not calling you a liar Clock_10Mar 16 Fév - 0:23

Attendant devant les lavabos, je m'inspectais. Qu'est-ce qui m'avait pris de faire une chose aussi téméraire... et stupide ? Cette pensée m'arracha un sourire, qu'est-ce que je pouvais être idiote parfois... mais Dieu que c'était bien. Prise dans une presque idylle avec son prof de français. Assez drôle, vous ne trouvez pas ? Normalement, les adolescentes ne faisaient que flasher sur leurs profs canons mais voilà que moi, ça allait plus loin, génial. Tout à coup, la porte s'ouvrit d'un coup sec, je me retournai instantanément. « Qu'est-ce-que tu veux? Ma femme m'attend, et un homme dans les toilettes des femmes, c'est très suspect tu sais. » Lui et moi, seuls dans les toilettes. N'importe quelle lycéenne en aurait rêvé. Et voilà que ça m'arrivait. Vraiment, jamais je n'aurais imaginé qu'une telle situation aurait eu lieu. Posant mes mains sur le comptoir, je forcai mes bras afin de m'asseoir dessus. Sans répondre à sa question (juste pour voir comment il allait réagir) je le regardai, un malin sourire aux lèvres. Albion croisa les bras et je penchai la tête pour laisser échapper un rire muet, puis la releva. « Ce que je veux ? » Pour tout dire, je ne voulais rien de particulier. Rien qu'être seule à seule avec lui, ça faisait longtemps. Depuis l'épisode des cours privés pour tout dire. Sa femme hein ? Sacrée Geordin, si seulement elle pourrait se retirer du décor, tout serait simplement parfait. Albion et moi se rapproche un peu trop... OH! Haaa arrête Lazlo, je suis un homme marié moi ! Foutaises. J'étais persuadée qu'il ne tenait pas tant que ça à elle, sinon, il aurait coupé tout contact avec moi, c'est évident. Non pour tout dire, j'étais sûre que je lui plaisait. Plus qu'à elle en tout cas. Après un moment de silence et voyant qu'il ne répliquait rien, je poursuivis « Rien de très spécial, qu'aimeriez-vous que je veuille ? Ah oui, votre femme est là ? Geordin, si je me rappelle bien ? » Bravo, Lazlo maintenant il doit te croire complètement folle, accro à lui. Cette pensée me fit paniquer intérieurement mais physiquement, je n'y laissais rien paraître, gardant mon calme et toute mon assurance. Afin de mieux me justifier, il fallait que je lance autre chose. « Je lui ai parlé l'autre jour au téléphone, vous savez pour les cours privés. Elle est charmante, une femme très sympathique. Elle ne m'en voudra certainement pas si je vous emprunte quelques instants. » Encore une fois, j'avais l'air extrêmement sûre de moi-même, toujours le même malin sourire aux lèvres. La situation était digne d'un film, il fallait se l'avouer. « Vous avez bien raison. Un homme dans les toilettes des femmes... avec son élève en plus, n'importe qui pourrait avoir une pensée déplacée. Votre classe serait peut-être mieux ? »

Désolée JPEG, c'est atrocement nul.
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