« Tu m’espionnes ? » « Absolument pas. » « Alors tu fais quoi depuis 2 heures cachée derrière cette plante ? »Cette phrase, Gaby l’a entendu à seulement 10 ans. Espionnant son père qu’elle soupçonnait de mener une double vie avec la coiffeuse de la 5ème, c’est à cette époque qu’elle, et surtout ces proches, avaient comprit qu’elle ne pouvait que mener une carrière de journaliste, critique journaliste bien sur.
Petite dernière d’une famille de trois enfants, elle est, vous le pensez bien, la chouchouté de tous… et cela malgré un caractère de petite fille gâtée des plus… énervant. Toujours sur d’elle, elle ne peut avoir tort. Ne cherchez pas, c’est un fait. Elle pourrait déclarer qu’un carré ne comporte que 3 angles et que vous lui prouviez qu’il en compte bien 4, elle continuerait à répéter que « bon sang tu me saoule, 3 c’est 3, cherche pas à toujours vouloir me contredire merde ! ». Ainsi, ne cherchez jamais à avoir le dernier mot avec elle. Oh bien sur vous pourrez lui sortir la réplique qui tue, le genre de truc qu’elle ne pourra jamais rappliquer, mais elle conclurait malgré tout par un « pauvre looser ».Aaaaaah son « pauvre looser », si vous saviez combien de fois cette phrase a été entendu par son frère. Des milliers surement. Attention, je ne dis pas là que tous les deux ne s’entendent pas, bien au contraire, mais s’envoyer des pics est totalement banal pour eux, c’est même une preuve d’affection. Car chez les Williams, ont s’aime. Pas d’histoire de tromperie, de divorce, d’enfants illégitimes ou d’histoires de famille. Et comme le dit si bien le patriarche de la fratrie : « la famille Williams, tu l’aimes, ou tu la quittes ».
Depuis l’âgé de 9 ans, Gaby souffre de trouble compulsif. Pas du genre à se mettre à crier pour un rien, mais elle ne peut s’empêcher de tout nettoyer, la saleté l’horripile. Tout ça à cause d’une banale chute d’un arbre… qui se termine la tête la première dans une bouse de vache. Suffisant pour vous traumatiser n’importe qu’elle gamine. Ayant toujours un swiffer à porté de main, elle est un peu la madame propre de la ville. Mais, elle essaye de caché se trouble, en ayant totalement honte.
Dès son entrée au lycée, Gaby n’a pas hésitée pour s’inscrire au club de journalisme de l’établissement. Et ouai, tout le monde lui répétait qu’elle pouvait devenir la plus grande critique des Etats-Unis d’Amérique, sa mégalomanie l’emportant sur tout le reste, elle n’avait donc pas pu résister…
Et il ne lui fallut pas longtemps pour montrer à ces camarades que la petite rousse au visage angélique n’avait pas peur de dire ce qu’elle pensait. Sa cible privilégiée ? Le Glee club vous pensez bien. Un groupe rempli des loosers de l’établissement tentant de danser et chanter en même temps, avuons qu’il y a matière à faire. Et c’est d’ailleurs ces articles sur le club de chant qui ont fait sa «renommée » auprès de ces camarades. Il faut dire qu’à leur âgé, on raffole de méchanceté publique gratuite, et quand en plus on s’en prend au plus « faible » c’est le gros lot assuré, parlez-en donc à Perez Hilton.
Sauf que voilà, quand la vieille a prit ces cliques et ces claques et que un bel âtre et venu reprendre les rênes de la foire aux animaux, Gaby aurait du sentir le vent tournée. Pourtant, il lui a fallut l’entrée des plus populaires du lycée pour qu’elle se rende compte de la gravité de la situation. Bon sang ! C’est de son gagne pain qu’on parle. Elle ne peut quand même pas laissez son sujet numéro 1 devenir sujet des idolâtries des autres étudiants ? Elle fonda ainsi la « communauté secrète de l’anti popularisation du groupe d’hybrides humains », regroupant tout ce qui pouvait exister d’anti-glee. Non mais oh ! Et noté bien que les hostilités vont commencer quand la jeune rousse apprendre que son sien, son mâle dominant, son petit ami quoi, a rejoint les forces obscures de la force. Surtout que cet idiot lui avait toujours promit que sa voix lui serait entièrement et uniquement destinée, pacte du sang pour preuve.