GRAY' • protect me from what i want

© Woody Pepper

_____grayson foster Nom, prénoms : Je suis né Foster, je suis Foster et je crèverais Foster. Mon nom, mon sang, j'en suis fier... parce que c'est celui de mon père et parce que je sais que ça fait enrager mon beau-père de savoir que je ne porte pas son nom. J'aurais pu m'appeler Ferdinand, non du père de mon père un français qui, à ce qu'on m'a dit à fait de grandes choses. Grandes choses ou pas, ma mère trouvait ce nom vieillot. Grayson me fut donc attribué. Je ne sais pas vraiment d'où il me vient à vrai dire. Peut-être que ma mère a eu une illumination ? Qui sait. N'empêche qu'il paraît que se prénom me va bien. Mon deuxième prénom, Baze, quant à lui, est une énigme je ne sais ni qui l'a choisi ni d'où il me vient. Date et lieu de naissance : Je suis né dans une baignoire pour tout avouer, parce que mon mère n'avait pas eu le temps de conduire ma mère à l'hôpital...on fait ce qu'on peut, comme on dit. J'ai pointé le bout de mon nez le six janvier de l'année mille-neuf-cent-quatre-vingt-huit à Boston, ce qui me fait donc vingt-deux ans. Particularités, manies, tics : Je tripote tout le temps l'alliance de mon père, accrochée à mon cou par une chaine en argent. J'ai une cicatrice sur le torse, une chute en vélo étant enfant qui m'a propulsé dans une fenêtre. Je l'aime bien cette cicatrice...ça fait guerrier. Je me mords la lèvre inférieure, pour un oui, pour un non. Lorsque je suis en colère ou même stressé provoquant parfois des saignements. Signe astrologique : Capricorne. Groupe : School Staff. Avatar : Jamie Dornan.

Spoiler:

© Woody Pepper

BIOGRAPHIE.
« Grayson, je te l’ai déjà dit fils, ne mets pas tes coudes sur la table. ». Son ton était respectueux et autoritaire à la fois, c’était intimidant. Fils. Insulte suprême à mes yeux. Il n’était pas et ne serait jamais mon père. Il avait beau vivre avec ma mère depuis cinq ans, il n’était rien pour moi. Rien de plus que « le gars qui vit avec ma mère ». Ma magnifique et parfaite mère. Mark, le beau père était tout l’inverse de mon père. Le stéréotype même de gros beauf qui se prend pour un bourgeois. C’était à la fois drôle à voir et pathétique. Il était à cheval sur les règles de bonnes conduites à table ; on ne dit pas « bon appétit », on ne met pas ses coudes sur la table, mais il n’était pas rare de le retrouver complètement bourré sur le canapé du salon, la bière dans une main, la télécommande dans l’autre et le paquet de chips posé sur son gros ventre bedonnant. Gerbant. Ma mère se disait amoureuse. La bonne blague. Aucune personne un minimum censée ne pouvait ressentir envers lui autre chose que du dégoût… à part sa mère peut-être, et encore. Il ne m’aurait pas étonné qu’elle ait eu l’envie de se suicider avec le cordon ombilical. Je le déteste, le méprise. Il a détruit ma famille. La famille parfait. Mon père, ma mère et moi. Mon père, c’était l’homme parfait, c’est l’homme parfait. Il était attentif et aimant envers ma mère, drôle et protecteur envers moi. Le père modèle, le genre qui emmène son fils à l’école, joue avec lui au foot mais n’oublie pas pour autant de fixer quelques règles pour faire de lui un homme tout aussi parfait que lui. Thomas Foster est mon modèle. Au lycée, je faisais parti de l’équipe de football, une fierté pour lui, de même pour ma mère. Ils me poussaient tous les deux à atteindre mon but : faire parti de la National Football League. J’étais doué et, de ce fait, terriblement bien parti. A dix-huit ans, j’ai obtenu mon diplôme, j’étais prêt à me lancer dans la vie, dans le sport et c’est là que tout a changé.

« Au revoir mon bébé, bonne chance pour ton stage, tu m’appelles dès que tu arrives hein ? ». Elle faisait de grands gestes, qu’elle accompagnait d’un sourire radieux alors que mon père, tout aussi souriant, passait son bras derrière sa taille. Je croyais que rien ne pourrait jamais changer cela. J’avais tort. Lorsque je suis revenu de mon stage de football intensif, plus rien n’était pareil. Ils avaient divorcé, étaient en procédure de divorce tout du moins. Thomas était parti habiter dans un petit appartement au plein cœur de la ville tandis que ma mère avait gardé la maison. Encore aujourd’hui, cinq ans après, je n’ai aucune idée des causes de ce divorce. Tout ce que je sais, c’est que ça a tout changé dans ma vie. J’avais prévu de faire mon Tanguy, ne vivre chez papa-maman jusqu’à ce que je sois bien installé dans mon travail dans ma vie personnel. Finalement, je suis resté chez ma mère jusqu’à ce que je fasse overdose de mon beau-père. Il était déjà là quand je suis arrivé. Je crois que ma mère préférait habiter avec un idiot fini qu’être seul. Il m’insupportait, me rendait dingue. Mon côté impulsif et irréfléchi l’a emporté sur le fait que je ne veuille absolument pas blesser ma mère. J’ai décidé de le faire partir, d’user de tous les moyens possibles et imaginables pour faire de sa vie un enfer. C’est à ce moment là que j’ai arrêté de m’investir comme avant dans le sport, trouvant en cette vengeance un autre but à ma vie. Malheureusement pour moi, cela eu tout l’inverse de l’effet escompté et j’ai trouvé en cet homme un adverse beaucoup plus fort que moi. Alors j’ai abdiqué et je suis parti. J’habite aujourd’hui dans un appartement à moi, partageant mon temps entre les loisirs, mes parents et mon boulot. J’ai décroché il y a peu un poste de professeur de sport dans le lycée de la ville. Même si ce n’est pas exactement ce que j’imaginais pour ma vie, ce boulot me conviens et reste dans mon domaine.

bienvenue
Jamie le magnifique :)

Bienvenue

JAMIE Bienvenue, bon courage pour ta fiche

MERCI à tous
J'ai fini ma fiche, désolé de la médiocrité de celle-ci, mais j'ai essayé de faire au plus vite parce que je pars à partir de demain durant trois jours et je voulais qu'elle soit finie avant.

Validé, bon jeu