SYNOPSIS ♦ Defying Gravity

▪▪ Defying Gravity ▪

« Vous aussi vous recevez des boissons bleues et roses en pleine tête trois fois par jours ? Vous êtes traités de losers continuellement ? Pas de doute, vous faites partie du Glee Club. Comme moi, vous êtes persuadés que ce club a autant de place au lycée que celui de football. Et vous avez bien raison. Ceux qui ont dépassé la cinquantaine vont pousseront à vous inscrire au Glee Club. Car de leur temps, la chorale était très populaire. Depuis que Mr. Charleston, le dirigeant de cette chorale, est décédé d'un brutal arrêt cardiaque, tout le monde s'est relayé pour prendre en main la chorale. Mais ils chantaient jamais assez bien, n'étaient pas investis dans le projet bref: personne n'a jamais pu égaler Mr. Charleston. C'est depuis ça que le Glee Club est devenu le repère des nases.

Si vous êtes de ceux qui renversent accidentellement les fameuses boissons bleues, qui êtes-vous, vous dites? Un joueur de football américain, obligatoirement. Ou une pom pom girl. Enfin ceux qui, de toute évidence, ne feront jamais parti de la chorale. Ou du moins qui ne sont pas censés en faire partie. La semaine précédente, le capitaine de l'équipe de football a rejoint le Glee Club. A croire que non seulement ce jeune homme a une belle voix mais aussi un cerveau, qui l'eut cru? C'était pourtant un footballeur comme un autre. Il jetait des boissons aux figures de tout le monde et se moquait ouvertement de tous les lycéens ayant intégré le Glee Club. Une affaire bien étrange, je vous l'accorde.

À côté de ça, vous trouverez ici, comme dans n'importe quelle autre ville, des gens tristes, fatigués, tourmentés, ou parfois heureux. Des gens qui sont petits ou grands mais dont le lycée ne fait pas partie de leur vie. Ces gens-là, les lycéens les envient. Mais les ennuis, on n'en a pas qu'au lycée mes enfants. Quand on a la quarantaine, on en a même plus. On a les factures, les gosses, tout ça. Normal quoi. Moi, j'ai quitté Boston l'année dernière. Mes parents en avaient assez que je me fasse humilier. Et je vous le dis: là où je suis, c'est pareil. C'est partout la même chose vous savez...
Sur ce, je vous souhaite une bonne journée. Une bonne vie. Bon vent. »
Propos recueillis par une lycéenne auprès d'un ancien Bostonien.

CONTEXTE RÉDIGÉ ENTIÈREMENT PAR PAPERBACK
INSPIRÉ DE LA SÉRIE GLEE.
AUCUNE REPRODUCTION AUTORISÉE